Je ne vais pas beaucoup parler ici de mes succès spectaculaires, de mon rêve réalisé de marcher seule dans la rue, libre de toute dépendance, j’en ai parlé ailleurs, j’en ai discuté avec mes proches, je ne sais pas trop à quoi cela est dû, peut-être simplement à mon désir de bouger finalement de ce carrefour où je me tenais depuis deux ans, le désir de sortir de mon cocon, car pour voler, il faut devenir papillon, déjà. Je n’en parlerai pas trop non plus tant que je n’aurai pas fait la paix totale avec ma peur, tant que je ne l’aurai pas transformée en ma complice, est ce n’est toujours pas le cas, et ce n’est pas pour demain, le chemin est toujours long.

J’ai croisé hier sous Yahoo Mélanie, et je réalise à quel point elle m’a manqué, je lui ai dit que je lui en voulais un peu de ne pas avoir donné de ses nouvelles pendant si longtemps, il me semble avoir été la dernière à lui écrire un mot auquel elle n’a pas réagi. Encore mon petit ego de merde qui souffre d’avoir été « délaissé », alors qu’au fond j’accepte et respecte son choix de s’être tenue loin de l’ordinateur, je m’en réjouis même, car je sais combien le temps passe vite si l’on ne reste pas scotché à ce bidule (il passe déjà vite quand on y est scotché), mes journées passent à une vitesse vertigineuse ces temps-ci.

J’ai encore envie de crier toutes mes révoltes car je veux bénéficier pleinement de mon bien-être, j’ai envie de pouvoir être libre de dire mon ressenti et être comprise, et rares sont ceux qui comprennent vraiment. Je ne fuis pas la responsabilité de MA vie, mais je ne souhaite pas être toujours et en tout responsable de CELLE DES AUTRES. J’ai envie de crier, mais cela ne servirait à rien pour le moment, mes cris sont trop civilisés et de ce fait ignorés. J’ai envie de crier car j’en ai marre d’avoir des remords de se faire de petits plaisirs alors que l’on s’attend à ce que j’assume une grande partie de la responsabilité des autres. Je sais que je dois être responsable et adulte, et je parlais dans ma dernière entrée de mon besoin de grandir, mais je ne veux pas endosser la responsabilité des autres et je m’y vois actuellement contrainte, avec des bourreaux qui se font passer pour victimes, qui entravent MA liberté afin de défendre LEUR liberté de parasiter. Difficile de dialoguer, dans un tel contexte. Et mes cris, on ne les entend pas.

Et si je dis cela, c’est précisément parce que je souhaite que ma vie soit belle comme elle est belle dans mon cœur. En dépit du long chemin à faire, en dépit de certains inconvénients mais qui sont MES inconvénients à MOI. Je cherche un chemin où je pourrais dialoguer, sans crier, être comprise et être LIBRE de tous mes actes. Comme je suis libre d’écrire ici, comme je suis libre de toujours sourire dans mon cœur en pensant à ceux qui me comprennent et qui me soutiennent.

La presse occidentale communique ici:
KOSOVSKA MITROVICA, Serbie (AP) - Au moins six personnes ont été tuées et près de 300 autres blessées dans des affrontements entre Serbes et albanophones mercredi à Kosovska Mitrovica, qui n'avait pas connu de pareilles violences depuis la fin de la guerre au Kosovo en 1999.
Les heurts ont éclaté à la suite d'une rumeur selon laquelle deux enfants albanophones poursuivis par des Serbes s'étaient noyés dans l'Ibar, la rivière qui sépare les deux communautés de la ville.
Des grenades ont été lancées et des coups de feu tirés, tuant selon des sources hospitalières albanophones et serbes quatre Albanais et deux Serbes, tandis que plus de 200 personnes étaient blessées côté albanais et 80 côté serbe. Plusieurs victimes se trouveraient dans un état critique. Un témoin albanophone, Xhelal Ibrahimi, a affirmé que les tirs venaient de la partie serbe de la ville.
La KFOR, la force de maintien de la paix de l'OTAN, s'est interposée en faisant usage de gaz lacrymogènes, grenades paralysantes et balles en caoutchouc mais 13 de ses soldats ont été blessés -12 Français et un Danois-, selon le lieutenant-colonel Pascal Lebrun du contingent français. L'un des Français souffre d'un "traumatisme crânien assez sérieux" mais les autres ne sont que légèrement blessés. Une information officielle démentie par la suite avait fait état de la mort d'un militaire français.
Les média serbes informent, en se référant aux sources précitées:

Kosovska Mitrovica -- Au moins sept personnes ont été tuées alors que plus de  200 ont été blessés lors des heurts qui ont éclaté mercredi à  Kosovska Mitrovica, communiquent les agences mondiales en se référant aux sources hospitalières dans cette ville dans le Nord du Kosovo. Les sources hospitalières dans la partie méridionale, albanophone de la ville ont déclaré que 84 Albanais ont été blessés dans les affrontements, alors que le personnel de l'hôpital de la partie serbe de la ville a informé que 22 Serbes ont été blessés, dont cinq grièvement.
Onze membres français de la Kfor ont été blessés dans les affrontements à Kosovska Mitrovica, communique la Kfor. "Cinq soldats français de la Kfor ont été blessés par une explosion de bombe, alors que les autres ont été atteints par des pierres", a déclaré le porte-parole de la Kfor. 
Le porte-parole de la police de l'Onu au Kosovo Derek Chappell a déclaré que la police avait retrouvé les corps des deux garçons noyés dans la rivière Ibar, près du village Cabar, dans le Nord du Kosovo, et qu'elle recherchait le corps du troisième. M. Chappell a déclaré aux journalistes à Pristina que l'enquête sur ce cas n'a pas encore été engagée, aussi est-il impossible de dire si les enfants sont tombés seuls dans la rivière ou bien s'ils y ont été forcés.
A Belgrade, la radio informe que les taxis de la capitale sont en train de bloquer le centre ville et qu'un rassemblement est annoncé pour 22 heures.
Pourquoi ce sont toujours les innocents qui payent pour toutes les conneries de la politique? Pourquoi des enfants sont-ils tués, de quel côté que ce soit? N'y a-t-il pas moyen d'éviter la mort, les carnages, les violences, de mettre fin à la haine?
Et finalement, pourquoi en effet, comme se le demande aussi l'auteur du livre que je suis en train de traduire, les relations de bon voisinage ne sont-elles pas possibles, plus possibles? Aujourd'hui, toutes les anciennes républiques yougoslaves renouent les contacts, rétablissent la coopération, suppriment les visas, après toutes les atrocités vécues. Pourquoi donc après tout cela, des ENFANTS, Albanais ou Serbes, doivent encore mourir? Où sont-ils, les acquis de la civilisation?
J'en ai marre. Je vis ça depuis treize ans. Toujours entre deux vérités, toujours à se demander qui sont les "bons" et qui les "mauvais", tout en sachant que chaque partie à sa vérité à elle, où c'est toujours les "siens" qui sont victimes, et les autres bourreaux.
J'en ai marre. J'ai grandi dans un pays qui s'appelait la Yougoslavie, qui s'est désintégré dans la souffrance de tous les côtés, à l'époque où naissait l'Europe unie. La devise de ce pays était: UNITE - FRATERNITE. Si cela n'avait pas entraîné des évènements tragiques, cette devise me ferait carrément rire. Où sont-elles, nos légendaires unité et fraternité? Dans le nom de quelques ponts, rues et places en Serbie-Monténégro. Elles ne sont plus que là. Et dans le coeur de tous les yougonostalgiques pacifistes qui n'ont pas pu empêcher tout ce qui est arrivé.
Et qui, malheureusement, arrive encore. Est-ce que cela finira jamais?

et c'est ici: http://u-blog.net/PetiteSirene.

Quant à mon ancien journal, il a mystérieusement disparu, ont dirait qu'il a été hacké...

Je sais que ceux qui se connecteront aujourd’hui seront rares, mais comme tous mes nombreux admirateurs se précipiteront ici dès qu’ils auront recommencé à naviguer sur la toile après les fêtes, j’aimerais souhaiter à tous un très joyeux Noël et une excellente nouvelle année. J’ai l’habitude de souhaiter à tous ce qu’ils se souhaitent eux-mêmes, et je n’y dérogerai pas cette fois-ci non plus. Cette année j’ai été un peu fainéante pour les cartes de vœux, mais je me rattraperai d’ici le Nouvel An.

Nouvel An, bonne occasion pour prendre des résolutions. Ce que je ne fais plus jamais, car, comme je l’ai déjà écrit quelque part, pour moi, la meilleure manière de ne pas tenir mes résolutions est précisément de les prendre, et vice-versa. Déjà j’ai une répugnance naturelle envers toute obligation, alors les résolutions, ouille… Je peux à la rigueur noter ici ce que je DEVRAIS faire. Perdre du poids, bon, ça, dernièrement, cela se fait tout naturellement et pour des raisons indépendantes de ma volonté, et j’en suis bien contente. Bouger davantage, ça, certainement, si je ne m’y mets pas au plus vite, je pense que ça ira de mal en pis et ça, je ne le souhaite aucunement. Réduire les clopes, voire arrêter de fumer, certes. Ce sont les choses les plus importantes. Fermer ma grande gueule ensuite (cf article précédent et d’autres y afférents). Remplir le verre à moitié plein jusqu’aux trois quarts car je sais que j’en suis bien capable, dernièrement, malgré mon manque de confiance en soi toujours flagrant, je deviens de plus en plus consciente de mes nombreuses qualités, dont la modestie est en tête de liste, comme vous le voyez bien. Hier soir j’ai eu une discussion assez longue et très intéressante, et rassurante pour les deux, il me semble, avec une personne que j’aime beaucoup, et elle m’a dit des choses qui ont considérablement réconforté mon estime de soi. J’ai omis de lui dire qu’elle est une personne admirable (ben… qui se ressemble, s’assemble, héhé) et que je lui souhaite tout spécialement une très heureuse nouvelle année et beaucoup de succès dans tout ce qu’elle entreprendra. Et tout le courage dont elle aura besoin, car elle en aura besoin. Renaître des cendres n’est pas donné à tout le monde.

Je souhaite également de joyeuses fêtes et une très bonne année à toutes ces personnes extrêmement sensibles qui ont été mes premiers contacts francophones sur le Net (euh, non… pendant ma période anglophone j’ai connu quelques Français assez sympathiques aussi, mais je présume qu’ils ne lisent pas ce que j’écris ici). Je ne nommerai pas grand-monde, pour ne pas faire de jaloux/jalouses, sauf quelques personnes quand même. En premier lieu mon très cher ami qui fut dans le passé beaucoup plus que ça, car oui, j’ai oublié de lui envoyer une carte, donc voilà, je lui souhaite une très bonne année (pour les fêtes, je sais déjà qu’elles seront très agréables pour lui). A propos, mon cher ami, la rubrique « commentaires » sur ce site elle est pas pour rien, hein? Je nommerai encore deux personnes pour lesquelles je sais pertinemment qu’elles viennent ici, notamment ma fidèle Mariesoleil et ma très chère Moukinette.

Sans spécialement nommer personne ici non plus, je tiens également à souhaiter de tout mon cœur beaucoup de bonheur à tous mes confrères et consoeurs diaristes, qu’ils soient RDJ-istes ou non. En respectant la politique du club select, eh ben tout le monde restera select. Euh, non… Bien que nous soyons bien sûr la crème de la crème, tous sans exception, je tiens à mentionner ici une personne que je respecte énormément et que j’aime beaucoup, notamment notre chère Sylvia. De même, parmi les non-RDJ-istes, je fais un énorme bisou au plus tendre des cœurs, à ma chère Pralinette, qui s’est lancée dans le monde du diarisme tout récemment, et le seul « reproche » que j’ai à lui faire est de ne pas l’avoir fait plus tôt. Toutefois je suis sûre que son rattrapage sera rapide et efficace, ses textes pleins d’émotions sont un véritable délice.

Je souhaite un joyeux Noël et une heureuse année également à tous les jouebbeurs, mes « collocataires » du moment (je dis du moment car j’ai de nouveau envie de modeler ma page à ma guise donc je retournerai très probablement sur mon ancien site), dont certains sont également mes lecteurs (eh oui, je regarde mes stats, mine de rien).

Pffff, et après je me plains de ne rien avoir à dire… Que si, vous voyez bien.

En écrivant ici, je me suis bien souvent rendue compte, et je l’ai déjà dit d’ailleurs, que je n’ai nullement envie de parler de tout ce que je sens, dire tout ce que je pense. C’est précisément la raison pour laquelle j’ai repris mon journal hors ligne. Je me demande alors à quoi ça sert d’écrire ici. Je ne peux pas me forcer et écrire quelque chose juste pour remplir la page blanche, et avec le temps et après différentes expériences vécues, j’ai de moins en moins envie d’être spontanée et sincère. J’ai de plus en plus envie, en revanche, de rester toujours à la surface, que ce soit ici ou en parlant à différentes personnes. Il y a plusieurs raisons à cela. D’abord, en parlant de mon ressenti avec des gens, j’observe que chacun à sa manière de voir les choses, et je me trouve déstabilisée par différents avis, alors que j’ai bien le mien, qui lui, se fie à mon intuition. Ensuite, bien que j’aie souvent entendu dire que ma spontanéité et ma « transparence » sont sympathiques, voire touchantes, elles ne m’ont jamais apporté rien de bon à long terme. J’en ai également parlé ici en me référant à une héroïne de Tolstoï. Toute vérité n’est pas bonne à dire, et très souvent, les gens n’ont nullement envie d’entendre des vérités pourtant bien évidentes. Moi non plus, des fois, d’ailleurs, donc à quoi bon « chercher la petite bête » ? Chacun est libre d’agir comme bon lui semble, et les autres acceptent ce comportement ou ne l’acceptent pas, ou bien l’acceptent dans la mesure où cela leur convient. J’ai horreur des propos qui pourtant m’étaient bien propres il y a quelques années encore, reprochant à quelqu’un d’avoir, ou de ne pas avoir agi de telle ou telle manière. Ma cousine a l’habitude de dire : « Alors, tu l’enlèves, ce serpent de ton téléphone? » Si j’ai envie de l’appeler, « j’enlève le serpent », oui, mais à quoi bon forcer les choses ?
Une troisième chose, et très importante aussi. Ma nature est telle que je n’hésite pas à donner gratuitement, même sans recevoir en retour. Si quelqu’un m’épate, je le lui dis, si je trouve quelqu’un sympathique, je le lui dis, si j’aime quelqu’un je le lui dis car je le sens. Cependant, si ce que je donne suscite le silence, eh ben à ce moment là je me pose la question si ce que je donne est bien reçu, bien accepté. Dernièrement je me suis souvent trouvée dans des situations où je me disais : « Tu n’es pas sûre, donc, dans le doute, abstiens-toi ». Dans mon cheminement personnel, je n’ai toujours pas réussi me passer d’encouragements, il m’en faut encore et toujours. Evidemment, avec mon manque assez flagrant de confiance en soi, c’est plutôt normal. Alors, donner gratuitement, ou bien me confier, je veux bien, mais pas sans savoir si c’est bien accepté ou pas. Le manque de réaction de l’autre finit à long terme par me décourager, et en résultat, je me tais.
Pour toutes ces raisons donc, je suis arrivée dans une phase où je préfère brider ma véritable nature. On me disait récemment que respecter la liberté de chacun crée nécessairement des frustrations. Très vrai. Et c’est pas bon, les frustrations.
Parfois, les relations humaines sont dures à gérer si elles vont ne serait-ce que peu en profondeur. Ecouter son cœur est certes naturel, mais pas toujours recommandable. Entre « vouloir » et « pouvoir », le fossé est souvent profond, et des fois on glisse en essayant de maintenir l’équilibre.
Alors on fait ce qu’on peut. Ou bien on rêve. Mais en silence.

Bon, mon virus ce n’est pas un virus mais un ver, qui s’appelle Welchia. J’ai beau le chasser, il revient (pas vraiment au galop, mais il se pointe ça et là). Je le chasse à nouveau mais pour qu’il ne revienne pas je dois me protéger. Pour bien me protéger je dois avoir une version de Norton à jour. Pour que le Norton à jour (que j’ai déjà) marche, je dois avoir au moins le Service pack 2. J’ai le 4 sur un CD, mais il ne veut pas s’installer comme il faut. J’ai essayé de télécharger le 6, mais on dirait qu’il demande IE 6. Donc je dois installer IE 6. Je devrais peut-être aussi réinstaller XP. Avec XP le réseau merde. Qui a dit que je m’énervais ???? Moi ???? Mais pas du tout !!!! (Où est le marteau ????)

A part ça, ben rien… J’ai attendu que le délai pour mon gros bouquin devienne très serré pour commencer à le traduire cette après-midi. Je ne suis pas allée bien loin, mais bon, j’ai commencé quand même. Toujours regarder le verre à moitié plein, c’est ma devise.

Il fait toujours froid ici, et l’hiver vient juste de commencer.

Et puis la chienne mère a été bien maligne pour se faufiler sous une auto alors là elle a de l’huile plein la tête. Si vous croyez que c’est marrant hé ben non. Et si vous vous en foutez, c’est pas gentil… *je boude*

Bon, comme je n'ai pas l'habitude de bouder longtemps, je vais vous dire quel est mon plus grand rêve. C’est d’écrire un bouquin. Et pas n’importe quel bouquin. Un bouquin où les héros seraient des chiens, qui raconteraient leur vie de tous les jours, et aussi, à l’occasion, celle de leurs maîtres. J’avais déjà commencé à le faire, puis je n’avais jamais le temps de m’y consacrer comme il faut. Je devrais m’y mettre, l’idée me travaille depuis pas mal de temps. Bon, c’est décidé, après la traduction du gros bouquin j’entame mon livre canin. Mon style simple devrait convenir aux futurs lecteurs, c’est-à-dire aux enfants. Comme mon livre remportera un succès fou parmi les petits amateurs de clebs en Serbie, je daignerai traduire le bouquin en français pour ne pas priver les enfants francophones de l’immense plaisir que représentera la lecture de ce livre. Ensuite, cet ouvrage maginifique sera traduit en d’autres langues aussi et je deviendrai mondialement connue. Mais je me demande pourquoi je pense tout le temps à Perette, moi? A cause du lait? Ah ben oui, le lait on en boit des fois avant d’aller au dodo. Car c’est ce que je vais faire (enfin aller au dodo, et boire un verre de lait aussi, tiens!)

Oui, chiante, mon entrée, pi koa??? C’est mon blog, je peux y mettre ce que je veux !!!

Allez, bonne nuit !

Bon ben voilà, j’ai un méchant virus. Même le formattage du disque dur n’ai aidé en rien, car j’avais sauvegardé des fichiers dans l’autre ordi que j’ai retransféré dans le mien. Là, je devrai tout virer car, si on fait un scan via le réseau (un scan ici ne donne rien car Norton n’est pas à jour, et pour télécharger la mise à jour avec la connexion que j’ai, eh ben il me faudrait des jours, car cette saloperie ralentit ma connexion justement), donc, un scan via le réseau pourrait faire rechoper le virus par l’autre ordi. Oui, je sais, c’est un peu compliqué, mais je suis compliquée aussi, alors…Oui, et puis le graveur sur l’autre ordi ne marche pas, donc on ne peut pas graver ladite MAJ.
A part ça, ben rien… Il fait froid. Il fait déjà nuit. Beurk, tout ça. Les fêtes approchent, mais pour moi pas aussi vite que pour vous, car nous on commence par le réveillon du Nouvel An, puis il y a Noël le 7 janvier, puis en conséquence les Nouvel An serbe le 14 janvier. C’est du à un décalage de calendriers mais j’ai trop la flemme de vous expliquer, qui ne sait pas, et veut savoir, qu’il/elle tape « calendrier julien » dans un moteur de recherche.
Les fêtes, c’est fait pour s’empiffrer, pffffffff, et moi qui viens juste de perdre quelques kilos. Chez nous c’est traditionnel, aussi bien pour Noël que pour le Nouvel An, on mange un tit cochon rôti et puis un plat devenu national où des feuilles de chou sont farcies de hachis à base de viande (ben hachée, oui, forcément) et de riz, puis on fait cuire ça assez longtemps avec de la charcuterie genre côtes fumées, lard etc… Bon, je dis traditionnel, mais ça doit exister en Pologne aussi, la preuve, là-bas, ça s’appelle « pigeonneaux ». C’est très bon avec des patates cuites. On fait aussi traditionnellement la fameuse « salade russe », une macédoine de légumes avec du jambon et du blanc de poulet, le tout noyé dans de la mayonnaise et recouvert d’une couche épaisse de mayonnaise bien grasse… (et décoré de rondelles d’œufs et de carottes) Beurk! (Moi je mets de la crème fraîche pour alléger la mayo, si déjà je suis contrainte de préparer ça, mais j’évite). Ah oui, certains ajoutent des noix et des dés de pommes, c’est bon, comme ça. Bon, après tout ça, on s’empiffre de bons gâteaux bien gras à la crème, beaucoup de chocolat, et aussi de gâteaux orientaux avec du sucre et des noix tout plein. Et pi on boit… Du vin surtout, mais aussi de la bière (moi c’est toujours un apéro seulement, à la rigueur, et encore… et puis du Coca ou du jus de fruit).
A propos de choux, toute ménagère serbe qui se respecte achète en automne une cinquantaine de kilos de choux, les met dans un tonneau en plastique avec de l’eau et du sel, et puis une betterave pour obtenir une eau rose (vous comprendrez un peu plus bas à quoi elle sert, cette eau) et des grains de maïs, alors là, chepo pkoa le maïs. Dessus, elle met une grosse pierre pour bien tasser les choux et au bout de quelques semaines commence la saison des choux acides, les mêmes qui serviront à confectionner les fameux « pigeonneaux » à Noël, puis avant et après aussi. Pour la choucroute c’est un peu différent, évidemment, car les choux on doit d’abord les râper, pi on le met dans un seau, le tout comme plus haut pour le choux entier, la betterave et le maïs en moins.
Alors le 1er janvier, les séquelles des cuites on les guérit en allant jusqu’au tonneau à choux, qui a un petit robinet à la base, on se verse un, deux ou plusieurs litres de l’eau betteravée et on boit ça. Paraît que c’est miraculeux, j’en sais rien, car je me suis saoulée ptet trois fois dans ma vie et ce en été à chaque fois (saoulée n’est pas vraiment le mot, mais comme je supporte pas l’alcool il me faut pas beaucoup) , donc, à un moment où il n’y avait pas d’eau betteravée, qui a ici un nom intraduisible avec le sel dans la racine. Je suppose qu’en fait, l’atout principal de cette potion miraculeuse digne de Panoramix est la vitamine C.

Ça vous guérit de tous les maux, la vitamine C, et moi j’ai fait trop long.

L’autre jour, j’ai fait un bref coucou à un homme que j’ai aimé en oui souhaitant un joyeux anniversaire. Hier soir, après avoir galéré pour récupérer mon mail, en raison de ma connexion pourrie ces derniers jours, j’ai trouvé dans ma boîte à lettres un petit mot de lui.

Tu m’excuseras, mon cher ami, mais je ne peux pas m’empêcher de citer trois de tes phrases, et je sais que tu ne m’en voudras pas:

Je remercie du fond du coeur la petite sirène d'avoir pensé à moi . (manquerait plus que je ne pense pas à toi en ce jour mémorable, hihi)


Je lis toujours régulièrement ton journal, (je préférais celui d'avant). (ah tu m’étonnes, celui d’avant où tu étais presque sur toutes les pages… Là, ça a un peu changé, héhé)

Je t'embrasse et encore merci. (je t’embrasse aussi. Ça, c’était un prétexte pour l’embrasser, pfffhhiii)

Alors récemment quelqu’une me disait: “Oublie-le!”

Te voilà bien embêtée, Poulette *sourire très large*

Quelqu'un a dit, il n'y a pas longtemps: Chez moi, l'amour ne s'arrête pas, il s'éloigne.

J'aime assez....

Des fois, un coeur se renferme car il ne peut pas ou ne sait pas agir autrement. Des fois le silence est la meilleure forteresse.

Mais moi, je reste toujours en bons termes avec tous mes ex. Je me demande pourquoi... *encore un sourire très, très large*

Je m'excuse pour cette entrée pleine de messages personnels. Il me fallait justement de l'inspiration pour écrire quelque chose, ce petit mot de cet homme qui fut très important pour moi pendant assez longtemps est tombé à pic.

Et comme le savent certains, j'en ai profité pour dire ce que j'avais à dire.

Tout au fond de l’Océan, dans une merveilleuse grotte faite d’une roche aux reflets rosâtres, au sol recouvert de sable étincelant, se trouvait l’Ecole pour les enfants de Neptune. C’est là que se faisait l’apprentissage de la Petite sirène.

La Petite sirène entra dans la classe et alla silencieusement jusqu’à sa place. Elle était heureuse d’avoir bien appris ses leçons et impatiente de les réciter, car elle aimait beaucoup son Maître qui avait toujours pour elle le sourire et un regard bienveillant. Il est vrai que les derniers jours il était un peu plus distrait que d’habitude, en parlant pendant les leçons il faisait de longues pauses, et les coquillages que la Petite sirène recevait en récompense n’étaient plus aussi brillants qu’avant. Mais la Petite sirène avait toujours les yeux pleins d’étoiles en l’écoutant. Lorsque le Maître l’appela au tableau son petit cœur de sirène se mit à battre un peu plus fort et son visage s’illumina d’un sourire timide. Elle se tint devant le Maître et commença à parler d’une voix claire. Il se taisait, mais elle vit son visage s’assombrir. Ses questions brèves la déconcertaient et l’empêchaient d’aller plus loin. Il semblait avoir oublié tout ce qu’il lui avait enseigné et paraissait être de plus en plus mécontent. Cependant, la Petite sirène était sûre d’avoir bien retenu ses leçons. Elle respira un grand coup, prit son courage à deux mains et répéta tout ce qu’il lui avait appris. « Tu as tout mal interprété », lui dit le Maître d’une voix dure. La Petite sirène eut un petit pincement au cœur, mais continua à parler avec assurance et avec le sourire. Finalement le Maître dit: « Oui, c’est mieux à présent ». La Petite sirène pensa qu’elle disait bien la même chose depuis le début, mais elle ne dit rien. Elle savait bien que le  Maître n’aimait pas qu’on le contredise. En même temps, elle eut dans son cœur un petit sourire pour son Maître si distrait qui allait jusqu’à oublier les leçons qu’il lui avait enseignées. Ce sourire finit par remplir son cœur, qu’elle sentit très léger. Elle adressa à son Maître son regard le plus chaleureux et puis se dirigea vers la porte et sortit de la classe. Son sourire léger l’emporta à la surface, où elle s’assit sur un rocher, en tournant le dos à la Vérité. Elle resta là à chanter, à rire et à contempler les bateaux qui passaient. Parfois, elle retournait à l’Ecole de Neptune voir son Maître qu’elle continuait à aimer de tout son cœur. Mais au fond de l’Océan, sa voix claire de sirène avait disparu pour toujours, et les étoiles se cachaient tout au fond de ses yeux sans plus jamais se montrer.

 

Elle était enfin libre et heureuse.

 

Andersen avait tout faux.

 

Mon journal, c’est le frère aîné de ce joueb. Il a trente ans et habite dans des dizaines de cahiers de différents formats, de diverses couleurs et de couvertures allant d’un carton mince déjà tout à fait usé (et pour certains déchiré ou renforcé par du scotch) à des reliures plus ou moins élégantes.

Mon journal, toujours ami le plus fidèle, a grandi avec moi, aimé avec moi, pleuré avec moi.

A présent, il change de logement et vient s’installer sur les pages blanches de Word. Il est toujours propre, bien habillé, bien peigné. Mais au fond, il n’a pas changé. Après quelques pages où j’écrivais un peu influencée par le style du journal publié, j’ai retrouvé mon bon vieux journal aux phrases longues, pleines de détails, de questionnements et d’analyses. Celui qu’a commencé à écrire l’adolescente, alors en classe de cinquième, pour raconter que lorsque le garçon qui lui plaisait avait cassé ses lunettes dans le hall de l’école, elle s’était arrangée pour ramasser, inaperçue,  quelques débris et les garder bien soigneusement (que sont-ils devenus par la suite? Mystère…). Elle semblait avoir oublié cela des années plus tard, lorsqu’elle se moquait gentiment d’une autre adolescente qui ramassait en cachette les mégots jetés par ce gars dont étaient amoureuses toutes les adolescentes du voisinage, et qui lui, préférait la compagnie de cette jeune fille de quelques années son aînée, qui ne quittait pas ses jeans et avait des cheveux courts aux coupes toujours les plus modernes et aux teintes différentes tous les mois ou presque (moi, la fille). (Remarquez ma contribution au sujet obligatoire à la RDJ – la coiffure). Ce garçon, mon journal le connaît bien (il connaît plein de garçons en fait…). Il a aussi du apprendre un peu de roumain, le russe et le français, pour pouvoir écouter mes confidences en ces langues.

En ce moment, mon journal est un peu déconcerté. Je le retrouve brièvement au cours de la journée pour noter quelques phrases, et un peu plus longuement vers les deux ou trois heures du matin, pour conclure l’édition du jour. Il m’écoute toujours patiemment, même s’il voit bien que je suis un peu déboussolée et que parfois j’ai du mal à suivre le fil de mes pensées et émotions. Il a parfois du mal à suivre lui aussi, surtout avec mes passages inopinés du serbe au français et vice-versa. Ben oui, je ne vais tout de même pas traduire des propos qu’il comprend aussi bien que moi.

En tout cas, c’est chouette d’avoir pour confident un beau jeune homme qui écoute toujours ce que je raconte et qui approuve toujours tout, sans faire de remarques. J’espère qu’il restera toujours comme ça. Je l’aime bien, mon journal.