J’ai observé que dans mes discussions que le qualifie d’importantes, qu’elles le soient ou pas, objectivement (encore!) parlant, je m’arrange toujours pour gâcher le bon point que j’ai gagné. Je pose une question qui suscite une réaction très sympathique de mon interlocuteur (réaction, pas réponse, car il serait difficile à tout être humain honnête de répondre à une telle question, typiquement cielbleuesque). Et là, au lieu de me taire et de savourer mon bon point, j’insiste, pour constater moi-même que je ne suis « pas commode avec mes questions à la con » et obtenir, bien sûr, un « qu’est-ce que tu veux que je te réponde? » J’ai déjà écrit à ce sujet ici en me demandant pourquoi j’agis ainsi, mais on dirait que je suis incorrigible. Cielbleu toujours à chercher la petite bête. Ce qui ne m’empêche pas de sourire depuis hier soir. Si je souris, c’est surtout à cause des pitreries et des autres non-dits… Même si je sais que la discussion a pu être bien plus longue qu’elle ne l’a été, et que de ce fait je pourrais être frustrée, eh ben non, je ne le suis pas, et tout est bon comme ça. Enfin non. Enfin si. Euh… Je reformule: compte tenu des circonstances, tout est bon comme ça. Voire parfait. Hum… Parfait ? Naaaaan. Bon, juste bon.
J’ai froid. Il fait sombre dehors. Je devrais mettre un chandail. Aujourd’hui j’ai appris (merci Mariesoleil !) que le mot givre est masculin en français. Bon, je n’utilise jamais ce mot, et puis en serbe, en traduction littérale, ça donnerait « la salée ». Parce que ça ressemble à du sel, probablement. Contrairement à la rosée que l’on dit presque pareil (« rosa » en serbe, à lire « rossa », naaaaaaaan, rien à voir avec « rosser », mais c’est marrant !). Ces traductions littérales donnent des fois des expressions bien marrantes. Exemple, en serbe, pour dire « mais bien sûr », on dit littéralement « comment que non », et le mot « que » est homonyme de « oui » (da, comme en russe). Alors il est déjà devenu tout à fait habituel de dire dans une conversation relax « how yes no », ce qui n’a aucun sens en anglais. De même, un même mot est utilisé pour « traduire » et « faire passer de l’autre côté, faire traverser ». De là le fameux (ici) « could you help me translate -quelqu'un- accros the street? » qui donnerait grosso modo en français « pouvez-vous m’aider à traduire -quelqu'un- à travers la rue ? » Aaaaaaaaaaah, je viens de me souvenir d’une autre expression qui, je pense, n’existe pas en français: « pisser le lait maternel » pour décrire une situation pénible dans laquelle quelqu’un s’est trouvé. « Il en a pissé le lait maternel » ou bien « j’en pisserai le lait maternel ». Ou « le lait de ma mère ».
Là je dois clôturer cette édition, car les « sympathiques » textes de la radio sont arrivés.
Commentaires :
Pisser le lait maternel, j'en rigole encore.....
Bis ! Bis !
Re:
Re: Re:
Tout ca pour dire que tu t'arreteras bien un petit peu dans tes interviews pour venir nous dire bonjour ?
(nb : l'idée du livre n'est absolumment pas mauvaise. Pourquoi pas commencer par un article pour voir si ca plait ?...)
d'ailleurs tu devrais le savoir, à force d'écouter tes telenovelas, "No?"