Eh oui, la cuisine réclame que je m’occupe un peu d’elle. Que je n’en aie pas trop envie, cela va de soi. C’est bizarre en fait, car j’aime travailler avec l’eau, et j’aime particulièrement faire la vaisselle et laver les surfaces lisses dans la cuisine et la salle de bain. Bon, il faut dire que ces derniers jours je n’ai pas la forme, mais alors là, pas du tout. Donc je trouve tous les prétextes possibles pour rester clouée à mon écran. De là ce scribouillage.

En parlant ces derniers jours à mes confrères et consoeurs diaristes, et en lisant le forum de la RDJ, j’observe que nous sommes quelques uns au moins à nous questionner sur la continuation ou pas de notre journal. On dirait que nous avons besoin d’encouragement. Je dis « nous », mais pour ma part je ne renoncerai pas à écrire, et ce pour les raisons suivantes :

1 Je suis une grande bavarde. 2 Je suis pas mal narcissique. 3 Ecrire mon journal (ou quelque chose qui lui ressemble) sur Internet est devenu pour moi une habitude depuis voilà 15 mois. 4 Et puis, même si je n’ai pas une foule de lecteurs, j’en ai quand même et je ne veux pas les décevoir. 5 Purée en sachet, briquet, lait… Ah non, ça c’est une autre liste.

Bon, depuis que j’ai commencé à écrire mon journal j’ai traversé diverses phases. Au début j’étais extrêmement malheureuse qu’il n’y ait pas de commentaires ou presque aux questions que je soulevais dans mes entrées. J’ai même fait une pause de deux semaines et puis je suis revenue en me disant – bof, ça fait rien, j’écris surtout pour moi. Il est vrai qu’à l’époque, mon journal ressemblait vraiment à un journal. Je l’écrivais comme s’il n’était pas publié, et j’essayais d’oublier que j’avais quand même des lecteurs. Les choses ont changé avec le temps, et même si je corrige très peu et que mes écrits sont spontanés, j’écris en étant très bien consciente que je peux être lue et que je suis lue. Donc, sans tenir spécialement (voire pas du tout) à mon anonymat, il y a des choses que je tais car elles sont lourdes, gavantes (Word souligne ce mot mais il me convient, pi koa!), ou me font mal. Et avec le temps aussi, j’ai appris à ne pas attendre les réactions. Depuis que je suis ici sur joueb, il n’y a que Lolo qui m’écrit régulièrement un petit commentaire (je vous le dirai, mais ne le répétez pas, Lolo c’est mon admirateur secret et je suis son admiratrice secrète, mais chuuuuuuuuut, hein?) Hier avec mon entrée « linguistique » il y en a eu plusieurs, de commentaires (ben oui, trois, ça fait plusieurs, non?), et ça m’a fait plaisir, bien sûr, mais généralement, ce que j’écris ne suscite pas beaucoup de réactions. Je ne m’en fais pas. Je lis beaucoup de journaux et je n’y réagis que très rarement. Mais il ne faut pas se leurrer, bien sûr que j’aimerais que mon journal soit plus populaire et suscite davantage d’intérêt! Toutefois, comme je suis objective et consciente de mes limites, je n’en fais pas un fromage (sauf pour certains cas concrets mais bon, de toute façon je ne peux rien changer donc j’accepte les choses comme elles sont).

Pour résumer – que j’écrive bien, que j’écrive moins bien, que ça plaise, que ça plaise moins, que ça intéresse ou que ça intéresse pas, tant que j’éprouve le besoin d’écrire et de publier ce que j’écris, je le ferai. Le jour où j’en aurai plus envie, je ne le ferai plus, voilà.

Quant à la vaisselle, je la ferai parce que si je la fais pas, je devrai manger du fast food ou bien acheter de la vaisselle jetable. Donc, l’envie n’a pas grand-chose à voir là-dedans. Et ce qui peut me motiver pour la vaisselle, c’est de n’en avoir plus du tout de propre (mais bon, ça ne m’arrive vraiment jamais, ce serait le comble, avec deux cuisines à ma disposition) et d’avoir préparé un déjeuner succulent et d’avoir très faim (pas de bol, moi quand je prépare à manger, généralement, quand j’ai fini, je n’ai plus trop faim, pffff). Tout compte fait, entre écrire une entrée de mon journal et faire la vaisselle… ben… vous voyez bien ce que je préfère. Parce que vous, c’est certainement la vaisselle, héhé…

La coiffure et le diarisme? Ce sera pour une autre fois.